Hommage muet aux deux fillettes de Grâce-Hollogne
Hommage muet aux deux fillettes de Grâce-Hollogne
«La Meuse» du lundi 19 août 1996 page 11
Durant la soirée de samedi et toute la journée de dimanche, le public est venu en silence déposer une fleur et se recueillir
Des centaines de bouquets de fleurs se sont amoncelés devant la façade de la maison du couple Russo, devant la fenêtre qui gardait encore visibles les traces d'un indéfectible espoir.
Au pied de la fenêtre où avaient été affichés les avis de disparition de Julie et Mélissa mais aussi de ceux de Laetitia, An, Efje, et Elisabeth, montrant l'énorme solidarité des deux couples face à l'adversité, des centaines de bouquets sont venus fleurir la mémoire des deux jeunes filles de Grâce-Hollogne.
Silencieusement, proches, voisins, enfants ou simplement des personnes venues partager la douleur des parents, sont venus déposer leur bouquet. Dans ce silence, on sentait poindre une sourde colère, de celles qui naissent d'une révolte trop longtemps contenue.
Jusqu'à 4 h du matin
Un énorme élan de solidarité, qui ne fait que refléter celui sur lequel les parents ont pu compter durant ces moments pénibles. Ceux-ci ont d'ailleurs tenu à remercier tous ceux qui, en affichant simplement l’avis de disparition, les ont aides dans leurs recherches et leur ont insufflé les forces nécessaires pour poursuivre.
Samedi, à l'annonce du drame, des centaines de personnes se sont massées devant le n° 51 de la rue Diérain Patar, le domicile de la famille Russo. Des gens venus de partout. A 4 h du matin, il en arrivait encore pour venir déposer symboliquement une fleur au pied de la fenêtre.
Dimanche, une foule de plus en plus dense s'est rendue dans la rue Diérain Patar, alors que des cibistes de la région, qui avaient organisé en juin 1995 des recherches dans tous les terrils de la région, faisaient circuler une pétition en faveur d'une peine incompressible.
Un long cortège silencieux descendait la rue Patar, de plus en plus dense au fur et à mesure que l'heure de la conférence de presse des parents approchait.
«La Meuse» du lundi 19 août 1996 page 11
Durant la soirée de samedi et toute la journée de dimanche, le public est venu en silence déposer une fleur et se recueillir
Des centaines de bouquets de fleurs se sont amoncelés devant la façade de la maison du couple Russo, devant la fenêtre qui gardait encore visibles les traces d'un indéfectible espoir.
Au pied de la fenêtre où avaient été affichés les avis de disparition de Julie et Mélissa mais aussi de ceux de Laetitia, An, Efje, et Elisabeth, montrant l'énorme solidarité des deux couples face à l'adversité, des centaines de bouquets sont venus fleurir la mémoire des deux jeunes filles de Grâce-Hollogne.
Silencieusement, proches, voisins, enfants ou simplement des personnes venues partager la douleur des parents, sont venus déposer leur bouquet. Dans ce silence, on sentait poindre une sourde colère, de celles qui naissent d'une révolte trop longtemps contenue.
Jusqu'à 4 h du matin
Un énorme élan de solidarité, qui ne fait que refléter celui sur lequel les parents ont pu compter durant ces moments pénibles. Ceux-ci ont d'ailleurs tenu à remercier tous ceux qui, en affichant simplement l’avis de disparition, les ont aides dans leurs recherches et leur ont insufflé les forces nécessaires pour poursuivre.
Samedi, à l'annonce du drame, des centaines de personnes se sont massées devant le n° 51 de la rue Diérain Patar, le domicile de la famille Russo. Des gens venus de partout. A 4 h du matin, il en arrivait encore pour venir déposer symboliquement une fleur au pied de la fenêtre.
Dimanche, une foule de plus en plus dense s'est rendue dans la rue Diérain Patar, alors que des cibistes de la région, qui avaient organisé en juin 1995 des recherches dans tous les terrils de la région, faisaient circuler une pétition en faveur d'une peine incompressible.
Un long cortège silencieux descendait la rue Patar, de plus en plus dense au fur et à mesure que l'heure de la conférence de presse des parents approchait.
Une foule muette et hétéroclite.
Comme ces motards du Warrior motor club de Liège venus se recueillir à leur manière, les rétroviseurs enrubannés de noir en signe de deuil. Simplement, sur un drapeau noir, ils avaient inscrit ces quelques mots «Julie et Mélissa:Why?».
Des gens venus de Grâce-Hollogne, de Liège, mais aussi de beaucoup plus loin, comme une famille de Namur. Tous ces gens tenaient à partager la douleur des 2 couples autant que leur témoigner toute leur admiration pour leur dignité et leur courage face à cette pénible épreuve.
Puis vint le moment de la conférence de presse. Les époux Russo et Lejeune ont évoqué leurs griefs à l'encontre de la justice liégeoise, mais aussi à l'encontre d'une société qui ne protège pas assez les enfants.
La colère, sourde jusque-là, laissa place après un long moment de silence à un brouhaha croissant. L'assemblée laissa alors éclater sa colère, mêlant dans une seule et même diatribe Melchior Wathelet et Marc Dutroux tandis que les parents de Julie et Mélissa s'éloignaient.
P. Graff
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La fête des retrouvailles a été annulée
«La Meuse» du lundi 19 août 1996 page 11
Samedi soir, sur la place de Bertrix. C'est la consternation. Dispersés, quelques groupes de personnes discutent. Tout le monde a le visage grave. Le regard creux. On vient d'annoncer la découverte de plusieurs cadavres dans la demeure de Dutroux.
Selon les dernières nouvelles, on pense qu'il s'agit de ceux de Julie et Mélissa, les deux petites Liégeoises disparues il y a un peu plus d'un an.
L'heure n'est plus à la fête. Sur la façade de l'église, le calicot « merci Laetitia et Sabine » qui devait soutenir les réjouissances, est légèrement ballotté par l'air du soir. Tristement. La sono est remisée dans un coin.
Fête annulée
« Dès l'annonce de cette terrible découverte, nous avons décidé d'annuler la fête, souligne M. Hardy, un des responsables pour la commune. Nous allons simplement inviter les personnes présentes à signer les pétitions. »
Les minutes s'égrènent, la place s'agite doucement. Certains, venus pour la fête à Laetitia, apprennent soudain la nouvelle. D'autres savent et viennent rejoindre les tables où l'on se presse pour signer au bas d'un texte clair et pressant:
«Nous lançons cette pétition dans le but de forcer les décideurs de tous bords et les magistrats à modifier les lois pour durcir les peines à l'encontre des ravisseurs d'enfants »
Le moment est solennel. Devant un tel drame, chacun semble avoir besoin de se sentir soutenu par la force des autres. La solidarité a déjà été de mise ces derniers jours à Bertrix.
« On n'avait jamais vu une telle mobilisation, souligne une habitante. Même si les évènements sont tragiques, cela fait du bien de savoir que la solidarité existe encore aujourd'hui. »
Comme pour exorciser le mauvais sort, chacun rappelle sans cesse le rôle important joué par le témoin capital, ce jeune homme qui nota des éléments précieux de la plaque d'immatriculation de la camionnette blanche appartenant au sinistre prédateur de Marcinelle.
Un témoin, un héros à sa façon, qui a sans doute sauvé deux vies.
« Quelle chance que ce jeune ait mémorisé la plaque... »
L'heure n'est plus à la fête. Sur la façade de l'église, le calicot « merci Laetitia et Sabine » qui devait soutenir les réjouissances, est légèrement ballotté par l'air du soir. Tristement. La sono est remisée dans un coin.
Fête annulée
« Dès l'annonce de cette terrible découverte, nous avons décidé d'annuler la fête, souligne M. Hardy, un des responsables pour la commune. Nous allons simplement inviter les personnes présentes à signer les pétitions. »
Les minutes s'égrènent, la place s'agite doucement. Certains, venus pour la fête à Laetitia, apprennent soudain la nouvelle. D'autres savent et viennent rejoindre les tables où l'on se presse pour signer au bas d'un texte clair et pressant:
«Nous lançons cette pétition dans le but de forcer les décideurs de tous bords et les magistrats à modifier les lois pour durcir les peines à l'encontre des ravisseurs d'enfants »
Le moment est solennel. Devant un tel drame, chacun semble avoir besoin de se sentir soutenu par la force des autres. La solidarité a déjà été de mise ces derniers jours à Bertrix.
« On n'avait jamais vu une telle mobilisation, souligne une habitante. Même si les évènements sont tragiques, cela fait du bien de savoir que la solidarité existe encore aujourd'hui. »
Comme pour exorciser le mauvais sort, chacun rappelle sans cesse le rôle important joué par le témoin capital, ce jeune homme qui nota des éléments précieux de la plaque d'immatriculation de la camionnette blanche appartenant au sinistre prédateur de Marcinelle.
Un témoin, un héros à sa façon, qui a sans doute sauvé deux vies.
« Quelle chance que ce jeune ait mémorisé la plaque... »
Soudain, les haut-parleurs se mettent en branle. Edition spéciale du JT. La foule se resserre encore un peu plus...
Au fil des révélations sur les macabres recherches dans le Hainaut l'atmosphère s'alourdit. Certains se tiennent la mâchoire,le regard vers le bas.
D'autres ne savent retenir leurs larmes. Les parents étreignent leurs enfants. « Qu'il crève », lance un membre de l'assemblée de la colère plein la voix.
Minute de silence
M. Kistermann, cofondateur de Marc et Corine, qui sait ce que perdre un enfant dans des circonstances atroces veut dire, prend le micro. « Je propose que nous respections une minute de silence à la mémoire de Julie et Mélissa » Une chape de plomb s'abat. Intense émotion. Puis, les murmures reprennent.
« Nous vivons un moment dramatique, souligne à nouveau M. Kistermann. Il faut se tourner avec force vers la défense du droit des victimes.En '92, déjà, une pétition réclamant le renforcement des peines dans ce domaine avait récolté 270.000 signatures Aucune réponse politique n'a encore été donnée à ce jour, ces individus (NDLR: Dutroux et consorts) ont eu des congés pénitentiaires sans un suivi strict. On ne peut plus mettre en jeu comme cela la vie de la population. N'est-il pas plus intéressant de défendre nos enfants convenablement plutôt que de savoir si on parle flamand ou wallon ? »
Symbole: quelques néerlandophones présents dans la région sont venus. Ils ont voulu eux aussi marquer le sol bertrigeois de leur présence. Devant une telle tragédie,devant les actes de monstres qui n'ont pas de limites, la révolte et la tristesse n'ont plus de frontières.
Traumatisme
Minute de silence
M. Kistermann, cofondateur de Marc et Corine, qui sait ce que perdre un enfant dans des circonstances atroces veut dire, prend le micro. « Je propose que nous respections une minute de silence à la mémoire de Julie et Mélissa » Une chape de plomb s'abat. Intense émotion. Puis, les murmures reprennent.
« Nous vivons un moment dramatique, souligne à nouveau M. Kistermann. Il faut se tourner avec force vers la défense du droit des victimes.En '92, déjà, une pétition réclamant le renforcement des peines dans ce domaine avait récolté 270.000 signatures Aucune réponse politique n'a encore été donnée à ce jour, ces individus (NDLR: Dutroux et consorts) ont eu des congés pénitentiaires sans un suivi strict. On ne peut plus mettre en jeu comme cela la vie de la population. N'est-il pas plus intéressant de défendre nos enfants convenablement plutôt que de savoir si on parle flamand ou wallon ? »
Symbole: quelques néerlandophones présents dans la région sont venus. Ils ont voulu eux aussi marquer le sol bertrigeois de leur présence. Devant une telle tragédie,devant les actes de monstres qui n'ont pas de limites, la révolte et la tristesse n'ont plus de frontières.
Traumatisme
Laetitia, elle, est sous le choc depuis l'annonce. « Elle doit se sentir constamment entourée par quelqu'un de proche », souligne une des personnes présentes. « Toute la famille est traumatisée par les derniers évènements », souligne un responsable de Bertrix Initiatives...
Plus tard dans la soirée, les signatures de pétitions se sont succédées.
« En fin de soirée, nous avons reçu la visite surprise et discrète des parents de Julie et Mélissa, souligne un responsable de Bertrix Initiatives. Malgré leur douleur, ils ont voulu remercier la population pour son soutien. A Bertrix, comme partout, je pense, tous les coeurs sont meurtris. »
Nathalie HUSQUIN
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MICRO TROTTOIR
« La Meuse » du lundi 19 août 1996 ,page 11
CT
32 ans
Ans
Vendeur de voitures:
« Je suis venu par solidarité avec les parents. C'est malheureux. Le pire, c'est qu'on ne peut rien faire. C est révoltant. Il faut aller chercher les incapables du gouvernement, dont le ministre de la Justice. Si c'étaient les enfants de gros bonnets, tout serait mis en oeuvre pour les retrouver. Il n'a même pas osé montrer sa tête à la télévision. Quand il a soif, lui, de l'eau, il en a. Quand on pense que les petites sont mortes de faim... »
Mme Billiaux
56 ans
Liège
Sans profession
« C'est honteux et révoltant. On devrait rétablir la peine de mort. Les voisins auraient dû se rendre compte qu'on creusait pendant la nuit. Ça ne se fait pas sans bruit. Ils avaient peut-être peur. En tout cas, c'est un malade qu'il faut enfermer et qu'il faut soigner en prison. »
Mme Henrotin
48 ans
Liège
Employée
« Vous nous apprenez la nouvelle. On est sous le choc. Je croyais sincèrement qu'on allait les retrouver, avec tout ce que les parents ont fait. Ce n'est pas juste. Je suis dégoûtée de la justice. On ne doit jamais les gracier. Il a refait la même chose en sortant. On devrait lui faire la même chose, le violer chacun à son tour. Il saurait ce que c'est. »
Ph. Orban
29 ans
Saint- Georges
Ouvrier
« Nous sommes venus pour rendre hommage aux parents. C'est dégueulasse. On ne trouve pas d'autre mot pour qualifier ça. On devrait le pendre à un poteau et laisser les gens en faire ce qu'ils veulent. Hier, à un mariage, on a fait signer la pétition. C'est comme ça qu'on a appris la nouvelle. On était sous le choc. Quand on pense qu'elles étaient si proches et qu'on est allé les chercher si loin... »
M. Robant
36 ans
Namur
Employé
« C'est révoltant. Il est difficile de rester chez soi. Nous venons de Namur. Je travaille dans une Maison des jeunes où la petite Elisabeth Brichet prenait des cours de danse. Nous sommes ici aujourd'hui parce qu'on espère toujours la retrouver. Nous reprendrons des formulaires pour faire signer la pétition à Namur. »
M. Jacobs
33 ans
Seraing
Ouvrier
« C'est honteux. On devrait rétablir la peine de mort pour des gens pareils. On devrait les livrer à la foule, et ensuite les faire souffrir et les tuer à petit feu. Je ne comprends pas qu'on libère des gens pareils. Je compatis avec les parents. Je suis moi-même père. »
M Maquet
53 ans
Jemeppe
Femme d'ouvrage
CT
32 ans
Ans
Vendeur de voitures:
« Je suis venu par solidarité avec les parents. C'est malheureux. Le pire, c'est qu'on ne peut rien faire. C est révoltant. Il faut aller chercher les incapables du gouvernement, dont le ministre de la Justice. Si c'étaient les enfants de gros bonnets, tout serait mis en oeuvre pour les retrouver. Il n'a même pas osé montrer sa tête à la télévision. Quand il a soif, lui, de l'eau, il en a. Quand on pense que les petites sont mortes de faim... »
Mme Billiaux
56 ans
Liège
Sans profession
« C'est honteux et révoltant. On devrait rétablir la peine de mort. Les voisins auraient dû se rendre compte qu'on creusait pendant la nuit. Ça ne se fait pas sans bruit. Ils avaient peut-être peur. En tout cas, c'est un malade qu'il faut enfermer et qu'il faut soigner en prison. »
Mme Henrotin
48 ans
Liège
Employée
« Vous nous apprenez la nouvelle. On est sous le choc. Je croyais sincèrement qu'on allait les retrouver, avec tout ce que les parents ont fait. Ce n'est pas juste. Je suis dégoûtée de la justice. On ne doit jamais les gracier. Il a refait la même chose en sortant. On devrait lui faire la même chose, le violer chacun à son tour. Il saurait ce que c'est. »
Ph. Orban
29 ans
Saint- Georges
Ouvrier
« Nous sommes venus pour rendre hommage aux parents. C'est dégueulasse. On ne trouve pas d'autre mot pour qualifier ça. On devrait le pendre à un poteau et laisser les gens en faire ce qu'ils veulent. Hier, à un mariage, on a fait signer la pétition. C'est comme ça qu'on a appris la nouvelle. On était sous le choc. Quand on pense qu'elles étaient si proches et qu'on est allé les chercher si loin... »
M. Robant
36 ans
Namur
Employé
« C'est révoltant. Il est difficile de rester chez soi. Nous venons de Namur. Je travaille dans une Maison des jeunes où la petite Elisabeth Brichet prenait des cours de danse. Nous sommes ici aujourd'hui parce qu'on espère toujours la retrouver. Nous reprendrons des formulaires pour faire signer la pétition à Namur. »
M. Jacobs
33 ans
Seraing
Ouvrier
« C'est honteux. On devrait rétablir la peine de mort pour des gens pareils. On devrait les livrer à la foule, et ensuite les faire souffrir et les tuer à petit feu. Je ne comprends pas qu'on libère des gens pareils. Je compatis avec les parents. Je suis moi-même père. »
M Maquet
53 ans
Jemeppe
Femme d'ouvrage
« Je fais signer la pétition. On est tombé à court de papiers, alors on fait signer sur des feuilles blanches. J'ai connu Gino Russo quand il était petit. Quel calvaire pour les parents, pendant 15 mois! Ce sont des morts-vivants. Ils avaient tant d'espoir quand on a retrouve Sabine et Laetitia. Maintenant, Il faut bourrer le crâne des enfants avec des interdictions. En plus, il faut tout le temps les surveiller. Même à la boulangerie, on n'est plus tranquille.
Pour moi, ceux qui l'ont libéré sont tous coupables, depuis le directeur de la prison jusqu'au ministre de la Justice. »
Alphonse Dessart
71 ans
Milmort
Cadre à la F. N. retraité
« Il n'y a pas de mots pour désigner cet acte. Il n'y en a pas non plus pour les responsables de la libération conditionnelle de Dutroux. On ne libère pas un assassin et un pédophile en puissance.
A la F.N., j'ai assisté au licenciement pour faute grave d'un travailleur qui avait laissé tomber une clef dans un moteur à réaction. Ils feraient bien de suivre cet exemple au ministère de la
Justice. »
François Caligari
65 ans
Beaufays
Employé de la ville de Liège retraité
Je n'aimerais vraiment pas être a la place de celui qui a pris la décision de libérer Marc Dutroux. Je ne pense pas que j'arriverais a fermer l'oeil. En tous les cas, une chose est sûre, je démissionnerais de mon poste. On n'est plus digne de garder un poste avec pareille responsabilité quand on a agi de la sorte. »
Patricia Verjans
18 ans
Awans
Etudiante
« Ce genre de crime sur un enfant est abject. Quand on a, en plus, affaire à un pervers, pourquoi décider de le libérer ? C'est une lourde responsabilité prise par Melchior Wathelet. Je crois que cela repose le problème des peines en Belgique. Pourquoi ne pas réinstaurer la peine de mort pour des récidives pour des crimes semblables ? »
Pour moi, ceux qui l'ont libéré sont tous coupables, depuis le directeur de la prison jusqu'au ministre de la Justice. »
Alphonse Dessart
71 ans
Milmort
Cadre à la F. N. retraité
« Il n'y a pas de mots pour désigner cet acte. Il n'y en a pas non plus pour les responsables de la libération conditionnelle de Dutroux. On ne libère pas un assassin et un pédophile en puissance.
A la F.N., j'ai assisté au licenciement pour faute grave d'un travailleur qui avait laissé tomber une clef dans un moteur à réaction. Ils feraient bien de suivre cet exemple au ministère de la
Justice. »
François Caligari
65 ans
Beaufays
Employé de la ville de Liège retraité
Je n'aimerais vraiment pas être a la place de celui qui a pris la décision de libérer Marc Dutroux. Je ne pense pas que j'arriverais a fermer l'oeil. En tous les cas, une chose est sûre, je démissionnerais de mon poste. On n'est plus digne de garder un poste avec pareille responsabilité quand on a agi de la sorte. »
Patricia Verjans
18 ans
Awans
Etudiante
« Ce genre de crime sur un enfant est abject. Quand on a, en plus, affaire à un pervers, pourquoi décider de le libérer ? C'est une lourde responsabilité prise par Melchior Wathelet. Je crois que cela repose le problème des peines en Belgique. Pourquoi ne pas réinstaurer la peine de mort pour des récidives pour des crimes semblables ? »
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