La sainte fureur du prêtre ('Paris Match'29 août 1996)
« Quatorze mois de tourments et de douleur, comme quatorze stations d’un calvaire insoutenable que, pourtant, vous avez soutenu… »
« Paris Match » du jeudi 29 août 1996
La voix du père Gaston Schoonbroodt s’élève dans la basilique.
Ce prêtre ouvrier connaît depuis longtemps les familles de Julie et Mélissa.
« Le bon dieu est-il sourd ? Où sont allées les prières ?..
Est –ce blasphémer que de parler ainsi et laisser exploser notre révolte, notre douleur et notre sincérité ?.... »
La voix du prêtre se brise à mesure qu’il tente de maîtriser sa fureur.
« Il ne faut pas que la célébration religieuse de ce jour soit l’occasion de remuer le fer dans la plaie, lâche t’il dans un souffle, mais elle doit réserver à Julie et Mélissa la première place… »
Enfin il se tournera vers les familles, le poing serré, comme pour les supplier de ne pas céder, de tenir bon.
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