« Puissiez-vous être les petites mamans d'un peuple nouveau»
« LA MEUSE » du mardi 24 décembre 1996
Voici la lettre que nous fais parvenir Mme Yvette Gillotay, une institutrice maternelle de l'école communale Julie et Mélissa de Grâce-Hollogne. Afin que chacun, nous ayons une pensée pour ces deux fillettes en ce jour de Noël.
«Voici revenu le moment des fêtes et des cadeaux, des sapins lumineux, des guirlandes aux rideaux...»
Où êtes-vous, ravissants petits minois, nos deux petits amours... Vivantes, vous l'êtes toujours dans nos cours, vos rires, vos jeux sont toujours là dans la cour de l'école...»
Toi, Mélissa, tout le portrait de ton papa, la douceur de ta maman, ton teint de miel et ton allure de princesse,»
Toi, Julie, les yeux de braise de ta maman, la gaieté de ton papa, ton rire éclatant au soleil, danseuse étoile au firmament.
Vous aviez l'insouciance et la joie de vivre de tous les enfants de votre âge.
Nous pensons beaucoup à vous en cette veille de Noël et à vos parents qui vous aiment tant.
Puissiez-vous (comme l'a dit Julos Beaucarne) être les petites mamans d'un peuple nouveau.
Que votre tragique destinée éclaire à jamais notre coeur, nous apporte plus de compassion et d'amour les uns envers les autres.
Que le miracle de la vie soit enfin considéré comme la chose la plus précieuse sur terre.
En cette nuit de Noël 1996, il y aura deux petits anges de plus dans le ciel. Petites princesses, veillez sur nous, aidez-nous à faire un monde meilleur.
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