dimanche 27 juillet 2008

Nos lecteurs veulent réagir('MEUSE'30 août 1996 p12)


Nos lecteurs veulent réagir

« LA MEUSE » du vendredi 30 août 1996 page 12

Nous publions chaque jour des extraits des nombreuses lettres signées que nous recevons

Tout le pays est écoeuré par les horribles faits de ces derniers jours. Et nombreux sont nos lecteurs qui veulent faire quelque chose, réagir.
Certains signent la pétition de l'a.s.b.l. Marc et Corine en faveur de l'incompressibilité des peines, d'autres nous téléphonent ou nous écrivent. Nous ouvrons nos colonnes à ces réactions, à condition qu'elles soient écrites et signées.
Vu l'abondance du courrier, nous nous permettons de ne reprendre que les passages les plus significatifs afin de pouvoir en publier le plus possible.


André Roger, de Esneux
« Eurêka ! La Justice est sortie du coma où elle était plongée depuis des lustres. Il aura fallu le calvaire abominable de deux pauvres petits anges, deux malheureuses martyres innocentes qui respiraient la joie de vivre, le bonheur, qui riaient à pleins poumons, victimes de la crapulerie d'un être immonde. Je prie Dieu pour qu'Il protège le repos éternel de ces deux petits anges, en faisant le voeu qu'il n'y en ait pas d'autres. Je Le prie également d'assister le procureur du Roi Monsieur Bourlet. Que ni le Gouvernement, ni le ministre de la Justice ne lui enlèvent quoi que ce soit de son enquête, même si pour venger la mémoire de ces deux petites victimes, il faut remonter haut. »

Chantal Braibant, de Huy
« Je suis écoeurée de voir qu'il ait fallu la mort de Julie et Mélissa pour que la justice belge mette tout en oeuvre pour retrouver d'autres victimes, que j'espère vivantes. J'ai moi même une fille âgée de 16 ans et un garçon de 2 ans; si un monstre comme Dutroux devait les toucher je préférerais faire justice moi-même puisque l'on n'est plus sûr de notre justice belge. »

Paul Blomme, de Chevron
« Que faut-il faire de ces hautes personnalités du royaume des ténèbres qui salissent nos enfants ? Dutroux, Lelièvre, Nihoul, Michèle Martin et aussi le plus brutal des vicieux, Louis Dupont ? Faut-il les emmurer comme l'ont été Julie et Mélissa ? La réponse nous est donnée par Jésus-Christ Lui-même, et proclamée du haut de l'autel lors des obsèques, tirée des évangiles. Malheur à celui par qui le scandale arrive ! Il vaudrait mieux pour lui qu'on mette à son cou une pierre de moulin et qu'on le jette dans la mer. »

Anne-Marie Mathys, de Chassepierre
Nous avons entendu, pendant ce triste week-end, des sommités s'opposer à la peine incompressible au nom de l'espoir à laisser à ces monstres pervers de retrouver une place dans la société. Avec ce type de réflexion et cette mentalité, plus jamais les enfants ne seront à l'abri des perversités, d'un Louis Dupont, curé de son état, violeur en liberté et reconnu par sa victime comme le plus brutal, d'un Gerhart Wolf, curé de son état, abuseur d'enfant en liberté, du sacristain du brabant violeur d'enfants en liberté, où d'un Edwig Huybrechts, gendarme, en liberté, pourvoyeur d'enfants aux violeurs. Qui de Monsieur Velu ou de Monsieur Wathelet, prendra la responsabilité de justifier le fait que la justice a raison de rendre la liberté à ces pervers tout en justifiant l'intransigeance des condamnations pour délits de droit commun ne mettant en cause que des biens matériels ? »

Michel Parent, de Wanze
« Comment comprendre le relâchement d'un pédophile, trois ans après avoir violé au moins cinq enfants? Comment des informations élémentaires n'arrivent-elles pas à destination ? Comment comprendre que les enquêteurs n'ont utilisé ni chiens pisteurs, ni hélicoptère à détecteur infrarouge (vérification du jardin de Dutroux) ? Comment comprendre que (les enquêtes puissent être étouffées aux dires même du procureur du Roi? »
Philippe Decrucq
« Cette lettre est le sentiment d'un couple de travailleurs retraités (parents et grands-parents) qui présentent leurs condoléances aux parents de Julie et Métissa. Quant à leur photo, elle aura maintenant sa place dans notre foyer, car elles font désormais partie des crucifiées du XXe siècle. »

Marc Fourier, de Grâce-Hollogne
« Ma petite Julie, je me revois te garder et te surveiller lorsque ton papa et ta maman partaient à la gym post-natale. Je n'ai pli soulager leur détresse durant ces longs mois, ni leur peine actuellement. Dans ces quelques mots, je partage leur douleur ainsi que celle des parents de Mélissa. ».

Mme Lobue, de Vottem
« Le savoir en prison comme à l'hôtel, nourri, logé, TV et toilettes, et loisirs (livres). Et qui paye tout ça? Nous, bons citoyens! Alors que beaucoup sont encore mal logés et mal nourris. Comment Dutroux a-t-il pu berner les Messieurs du Fisc? Avoir 10 maisons et 39.500 fi, du CPAS... »

Mme Detilloux-Léonard, de Vivegnis
« Que la lutte pour la protection des enfants continue. Que cet être abject et tous ses semblables, quels qu'ils soient, soient punis; que ce qu'on appelle à tort la justice soit cette fois sans pitié pour tous ces affreux, qu'elle condamne tous ces pervers à perpétuité. Parents, victimes de tant de cruautés contre vos enfants, nous sommes de tout coeur avec vous et prions pour vous. »

Francine Doolen, de Saive
« Tous ceux qui, soit par la Grâce Royale ou par l'intervention d'avocats n'ayant aucune conscience, signent la libération de ces salauds, deviennent leurs complices. »

Pierre Dehon, d'Embourg
« Dans cette affaire, j'ai été frappé par cette question de caches et de perquisitions qui ne donnent pas de résultat. Je me demande pourquoi la Justice n'utilise pas des professionnels du bâtiment lors de ces interventions. Un architecte expérimenté, lorsqu'il a visité une maison, est capable d'en retracer les plans avec une très bonne approximation. De même qu'il est capable d'appréhender très vite l'espace, le volume, la structure du bâtiment. Des anomalies comme une surface plus grande d'un étage à un autre, un vide sous un plancher, des murs ajoutés en dehors de la structure primaire du bâtiment sont à mon avis aisément détectables pour un oeil exercé à investiguer dans ce domaine; même des armoires coulissantes truquées (qui impliquent rails, galets, guides,...) ne doivent pas échapper à un professionnel qui cherche vraiment. »

M. et Mme Delhasse, de Seraing
« Il n'y a plus de justice en Belgique. »

A.S. de Retinne:
« Belge d'origine étrangère, je suis né dans ce pays il y a 57 ans. J'ai toujours admiré notre système et notre démocratie qui pouvaient être cités en exemple sur le plan mondial. Malheureusement, depuis quelques années, je suis obligé de déchanter, avec l'apparition de différentes affaires (tueurs du Brabant, Cools, Agusta, titres volés, Rwanda) où la corruption, la malhonnêteté, l'injustice, l'incapacité règnent en maîtres à tous les niveaux. »

M. Marchal, de Liège
« Je me permets de vous écrire ces quelques lignes pour vous dire que je suis grand-père d'une petite fille de 3 ans et demi et d'un garçon de 7 mois et demi. Je suis outré que ce triste sire de Dutroux ait dû mettre un gilet pare-balles et que Mélissa et Julie n'aient pas eu la chance d'en avoir. (Je me demande si dans la justice, il n'y a pas de pédophiles ? ? ?). Je n'oublierai jamais Julie et Mélissa. »

Nicole Saulay, de Liège
«Je suis outrée. Vendredi dernier, l'émission RTBF a duré 2 h 30 exactement. Pendant 1 h 25, on nous a démontré par A plus B comment il fallait soigner ces gens, c'est-a-dire les pédophiles. Et les victimes là-dedans ? Et les parents qui ont leur vie à jamais blessée, qui, eux, n'oublieront jamais qu'ils n'ont pas les moyens de suivre une thérapie. » .

Jacques Crouquet
« Vu le caractère de Dutroux, il n'est plus question de tenir compte de ses déclarations qui ne peuvent qu'induire en erreur. Pas plus que ne sont nécessaires les chiens et l'expert anglais; les immeubles de Dutroux, bien mal acquis d'ailleurs, doivent être démolis systématiquement et les terrains creusés à - 8 mètres. »

N. Breugelmans, de Montegnée
« Les prisons sont pleines, laissez-moi rire. Il n'y a pas besoin de prisons pour des individus pédophiles, assassins, voleurs avec violence, braqueurs de fourgon, etc, etc; il suffit de les mettre dans la mine pour y travailler comme les mineurs de jadis et distribuer le charbon récolté aux plus démunis. »

Jean-luc Mangon, de Trooz
« Les prisons sont pleines, il faut faire de la place. Pourquoi ne pas en construire une de plus, une prison tout à fait spéciale, uniquement destinée à recevoir le genre d'individu tel que Dutroux, ces êtres dangereux pour la société tant que vivants... une prison sans confort type cachot d'autrefois, un local, un lit, un WC, sans plus. Nous avons réalisé tant de travaux inutiles et coûteux. Cet édifice aurait au moins le bénéfice d'être d'utilité publique et j'en suis sûr, apprécié par tous les citoyens. Que nos dirigeants proposent ce projet, ils seront étonnés de voir la réaction du public, et si un impôt devait être levé pour sa construction, je suis persuadé que celuilà ne ferait pas l'objet de spéculation du contribuable afin de le détourner. »

M. Depoux, de Liège
« Dutroux est coupable est responsable certes. Mais aussi ceux qui se procurent ces cassettes vidéos pornographiques, sont responsables de la mort de Julie et Mélissa, ils y contribuent directement. »

J.C. Lepinois:
« Le dimanche 25 août, dans le cadre du double assassinat de Julie et Mélissa, ICI BLABLA Spécial (RTBF 1) avait recours aux services de deux médecins, Carine Rondiat et le Dr Hayez pour commenter aux enfants l'horrible actualité.
Cette émission, excellente au demeurant, se termina par un ENORME COUAC: LES PÉDOPHILES SERAIENT DES MALADES!!!
Cela fait une belle jambe aux victimes et à leurs familles. Affirmation FAUSSE, GRATUITE et PERNICIEUSE, car si je suis MALADE, je NE SUIS PAS COUPABLE, n'est-ce pas?
On peut me soigner. Nous voyons ici tout ferrement, tout le danger de la MEDICALISATION de la DÉLINQUANCE. Au nom de quoi sont-ce des MÉDECINS qui proclament « leur » vérité (forcément médicale).
de prévoir la délinquance selon les dimensions du crâne (LOMBROSO-le criminel-né). De plus si l'on suivait le raisonnement de RONDIAT et HAYET, plus besoin de justice, de prison, de juges...: un traitement médical suffirait. »

Hélène Closson, de Seraing
« Mélissa - Julie. Po deûs p'tites fèyes d'amon nos-ôtes. Alez ès poyes, mès p'tits tint mèye, nos deûs p'tits-andjes d'amon nos-ôtes. Bon Dju d' bwès, poqwè a-t-i falou qu'on mâssî ome mèta sès pates so vos p'tits cwérs. Ça m' broye li coûr, ça m' fêt fruzi. Alez ès poyes, mes p'tits poyons. Prindez, s'i v plêt, marné Bon Dju, duos vos brèsses nos deûs trésors d'amon nos-ôtes, nos p'tits boukèts d' pâquerètes. Et qui leûsâmes riglatihèt è plin solo dé paradis. Et totes les-ôtes qui sont-st- è vôye, nos pititès fleûrs, c'èst po todis: ni rouviz nin, vos-ôtes, nos deux mazètes, nos p'tits pavions, nos p'tits prétins. »

Hélène Dupont, de Cheratte
« Il a fallu ce drame horrible, il a fallu le combat admirable des parents, il a fallu le courage hors limites qu'ils ont manifesté pour qu'enfin soient désignés les vrais coupables. Mais pour toutes les victimes et les gens qui les aiment et aident, ce n'est qu'un début, car si personne n'oubliera jamais Julie et Mélissa, j'espère que personne n'oubliera sur quel autel elles ont été sacrifiées et que la justice, de par son laxisme, est souvent la complice plutôt que le juge de tels monstres. »

Anna Mathieu, de Liège
« Le courage tenace des parents, le soutien populaire, l'intelligence perspicace et intègre dis procureur ont sauvé Sabine et Laetitia. Par l'électrochoc de leur horrible mort, puissent Julie et Mélissa sauver notre société de sa médiocrité. De telles morts ne peuvent être vaines. Cela dépend maintenant de nous. »

Jeannine Goddet, de Beaufays:
« Peut-être que si on s'unissait tous, on arriverait à faire changer les choses. Certains diront que je rêve, que c'est impossible, qu'ils seront toujours plus fort que nous. Tous ces gens ont peut-être raison, mais je les plains car s'ils agissent comme ça, qu'ils n'émettent plus leur avis, qu'ils acceptent toute autorité sans penser ni réfléchir. »

Angélique Lhomme, de Grâce-Hollogne
« Monsieur Russo a raison de dire que nous devons considérer les personnes qui font notre justice comme des dieux. Ce n'est pas seulement le cas pour les magistrats, mais aussi pour de simples policiers, de gendarmes. Mais il faut bien comprendre que personne ne peut croire que tout a été fait sans voir ou sans savoir comment cela a été fait. Il est temps que notre pays se réveille et agisse. Il faut réorganiser la justice. Il faut punir les coupables et aider les victimes. Il faut changer notre façon de réagir pour que plus jamais nous ne soyions dépassés par de tels actes. »

E., de Pepinster:
« Contrairement à ce que demandent les gens, je trouve normal que le jeune garçon de Bertrix reste anonyme, sinon il risquerait de se faire tuer par un complice ou une personne payée par Dutroux et ce par vengeance (maintenant ou lors de sa remise de peine). Si ce garçon lit ce journal, je voudrais le remercier pour ce qu'il a fait car grâce à lui, le monstre et quelques-uns de ses complices ont été arrêtés. »

Mme Balthasart, de Jupille
«ô Verviers, que tu étais belle, que ton silence fut vibrant! Toi qui a tissé de la laine, toi qui a tissé un fil si grand, un fil d'amitié, s'entend... Ce jour où tous les Verviétois ont défilé dans le silence. Ce silence qui en disait tant... sur notre révolte face aux lois...En ces jours de deuil des enfants, Verviers, merci pour cet élan ! »

J. Claessens, de Pepinster
« Le peuple est juste bon pour aller voter, pour donner de belles places à ces Messieurs et Dames de la Politique. Mais il a aussi le droit de savoir et sa voix doit être entendue,c'est le cas en Suisse. »

Ch. Henrotay, de Verviers
« Comment la Belgique démunie par la mauvaise gestion et le manque de responsabilité de certains 'de ceux qui ont en mains la quiétude de notre pays, comment peut-on grâçier ces crapules ? »

M. et Mme Bauche, de Baelen
« Votre amour n'était pas vide de sens. Chers parents, vous aviez tout fait pour donner à Julie et Mélissa toute la tendresse, tout le rêve qui était en vous, et elles vous l'auraient rendu. Il a suffit qu'un monstre, mal surveillé, vienne briser cet espoir de vivre en vous arrachant lâchement vos chers petites. Je suis aussi persuadé que si vous, les deux papas, vous aviez pu prendre part aux perquisitions, vos deux voix auraient été entendues, et qu'elles seraient toujours en vie. Je compatis à votre douleur avec mon épouse, car nous avons aussi des petites filles, et un jour nous les reverrons dans la maison de Dieu. »

Mme Laby, de Boisfort
« La justice serait-elle complice de ces horreurs ? Sinon, qu'elle fasse que ces monstres ne sortent plus jamais des oubliettes où ils devraient être jetés car ils n'ont aucun droit à une deuxième chance, ils n'en ont pas laissée à des enfants qui avaient tout l'avenir devant eux. En mémoire des petites victimes innocentes, que la vraie justice soit faite. »

Gismonde Robert, de Dilbeek
« En dehors de toute association, je suis pour la peine de mort et les peines incompressibles, pour les individus qui font la Une de la presse internationale, actuellement. Les prisons sont surchargées de parasites irrécupérables pour la société dite DÉMOCRATIQUE, mais tous ces monstres sont pour le contribuable, une charge, bien inutile, mais néanmoins de plus en plus lourde. »

M.Hansens, d'Embourg:
« J'ai l'impression d'assister et de faire partie de la colère d'un million de sardines face à une gigantesque baleine bleue. Des têtes (petites) vont tomber, bien sûr, pour apaiser les esprits, mais si cela suffit pour arrêter le combat, nous serons perdus d'avance. Tenons bon, n'oublions jamais, réclamons des comptes le temps qu'il faudra: 1 an, 10 ans, 20 ans. »

Jean Etienne, d'Angleur
«Je ne suis pas simplement persuadé: je SAIS que si Dutroux avait habité le secteur dont j'avais la charge dans les années septante, alors que j'étais agent de quartier, il n'aurait jamais pu mener à terme ses forfaits, qui ne passaient pas inaperçus de l'extérieur. Et je ne dis pas cela rien que pour moi: le moins observateur de mes collègues se serait immédiatement aperçu qu'il se passait quelque chose d'anormal et ne se serait pas contenté de vagues explications, surtout en connaissant les antécédents de l'intéressé. La sécurité de la population de ce pays a disparu en même temps que la police de proximité. Il serait grand temps que les polices communales se réveillent et que leurs officiers cessent de rêver de feuilletons américains et de voitures rouges à bandes blanches. Policier communal est une profession noble et indispensable, ne la jetez pas aux orties! Rétablissez-en le rôle, si toutefois il n'est pas déjà trop tard - comme pour les petites martyres Julie et Mélissa. »

Une prostituée écoeurée, de Liège
« Parce que les prostituées, mieux que quiconque, savent à quel point les hommes peuvet être odieux, pervers et brutaux dans leurs actes sexuels, elles s'unissent à la peine de ces familles détruites à tout jamais. Leur peine est immense, mais leur colère l'est encore davantage. Elles tiennent aussi à rappeler et insistent sur le fait que si de tels monstres font des trafics d'enfants, c'est que la demande est très grande!!! Et combien d'hommes, parmi cette foule déchaînée qui réclament la peine de mort, n'assouvissent-ils pas leurs fantasmes avec ces mêmes enfants, que ce soit dans notre pays ou dans les pays pauvres où les enfants sont quasi en vente libre? Ces pédophiles, trop facilement appelés des malades, le sont beaucoup moins que l'on veut nous le faire croire. Certains, peut-être... Mais beaucoup parmi eux ont choisi d'assouvir leurs fantasmes avec des enfants de plus en plus jeunes afin d'éviter toute contamination du Sida. En effet, ces messieurs aiment les galipettes à répétition, mais ils aiment beaucoup trop la vie que pour mettre fin à la leur

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