Les mamans de notre pays(« La Dernière Heure » du vendredi 22 novembre 1996, pages 9)
Les mamans de notre pays
Là, il y avait 300.00 personnes, flamandes, wallonnes, marocaines, turques et une foule de représentantes et de représentants de toutes les habitantes et de tous les habitants du royaume Belgique de tous les âges qui fêtaient à leur manière la grande fête de Noël, la grande réconciliation autour de Julie et Mélissa, de An et
Eefje, de Loubna Benaïssa et des autres en allées : ces petites filles et jeunes filles disparues nous ont mis au monde. Elles, qui ne seront jamais mamans, sont devenues les mamans de notre pays. Aussi le 20 octobre devrait-il devenir désormais non seulement la nouvelle date du Noël belge mais aussi un jour officiel de fête
Nationale, d’innocence et la blancheur ont ressoudé notre pays en une journée, notre pays que laborieusement certains politiciens anachroniques veulent diviser en regardant l'avenir dans un rétroviseur et en nous montant les uns contre les autres.
Ce qui s'est passé ici aura une répercussion mondiale. Nous avons montré l'exemple de la sagesse. Mon pays Belgique, j'ai comme l'impression que tu es né ce 20 octobre 96. Je t'aime, ô mon beau bébé.
Les coeurs sont partagés entre le chagrin et la revendication pacifique. Une volonté changement, entendue, notamment, par le Roi.
La pression a été forte, par exemple lors du dessaisissement du juge Connerotte. Les parents veulent que toute la vérité soit faite et... dite. L'enquête se poursuit sur le terrain, mais aussi en commission. Devant son poste de télévision, chaque Belge peut suivre pas à pas ses travaux. Une revanche pour des parents trop souvent ignorés par
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