lundi 21 juillet 2008

Nos lecteurs veulent réagirent('LA MEUSE'28 août 1996 pg9)




Nos lecteurs veulent réagirent


« LA MEUSE » du mercredi 28 août 1996 page 9


Nous publions chaque jour des extraits des nombreuses lettres signées que nous recevrons
Tous le pays est écoeuré par les horribles faits de ces derniers jours. Et nombreux sont nos lecteurs qui veulent faire quelque chose, réagir.
Certains signent la pétition de l'a.s.b.l. Marc et Corine en faveur de l'incompressibilité des peines (dont nous avons publié le formulaire dans nos éditions de lundi). D'autres nous téléphonent ou nous écrivent. Nous ouvrons nos colonnes à ces réactions, à condition qu'elles soient écrites et signées. Vu l'abondance du courrier, nous nous permettrons de ne reprendre que les passages les plus significatifs afin de pouvoir en publier le plus possible.

Charles Clessens, de Trooz
En prison, les pédophiles sont isolés des autres détenus. Quelles en sont les raisons ? Est-ce pour les protéger ? Si oui, pourquoi ? C'est peut-être cruel, voire indécent pour certains, mais ce serait plus juste de les laisser se faire punir par les autres détenus puisque la Justice avec un grand J est incapable de résoudre le problème. Qui plus est, les regrouper dans un en droit isolé, c'est une manière tout à fait directe de permettre aux réseaux de pédophiles de se constituer en autorisant les échanges d'informations et les contacts. Qu'ils assument leurs fautes et qu'on les place en cellules avec les autres, avec les éventuelles conséquences que dans le fond chacun souhaite...
CESSONS DE LEUR LAISSER CROIRE QU'ILS POURRONT JOUIR DE SANCTIONS NORMALES.

A.J., de Fléron
A Julie et Mélissa. Imagine un pays sans larmes. Imagine un pays sans haine. Imagine un pays avec une justice juste. Imagine un pays sans cris de douleur. Imagine un pays où l'on protège les enfants. Imagine un pays où les pédophiles paient pour leurs crimes.
Mais n'imagine pas que ce soit ici, en Belgique, car aujourd'hui on y enterre deux fillettes innocentes.

Mme Mertens, de Wemmel
Pour se faire pardonner, ou pour étouffer dans la pompe et le faste les terribles erreurs et les négligences de l'enquête menée par les autorités judiciaires, du plus simple enquêteur à la plus haute autorité (qui aurait pu intervenir en tant que ministre...) « les instances supérieures » ont offert des funérailles nationales: les parents de Julie et Mélissa ne s'y sont pas trompés qui ne les ont acceptées que pour la population.
Comment cette offre pourrait-elle compenser l'incurie de ces suppôts d'un système judiciaire qui privilégie la défense du criminel et non le droit des victimes, qui a refusé toute collaboration avec les parents et ainsi conduit à l'issue fatale.
Devant une telle ignominie, on ne peut que crier à ceux-ci: Portez plainte pour non-assistance à personne en danger!
Citez le nom de tous les coupables ! Si Dutroux est coupable, que peut-on penser des soi-disant «professionnels » et défenseurs de « la justice » (laquelle ?).




Sylviane Godé, de Bruxelles
J'ai vécu la pédophilie des hommes très tôt, la prostitution et la dégradation, le viol et la domination. Aujourd'hui, je suis un être libre, heureux de vivre: j'ai pardonné et je compatis, car ceux qui ont commis la honte, eux, ne sont pas guéris et eux pourriront de leurs vices.
C'est eux qui baissent les yeux à ma vue. Moi, j'ai survécu et, n'ayant rien à me reprocher, je vis maintenant après 27 ans de douleur et le sacrifice de toute maternité. Je pardonne mais ne dénie pas que justice se fasse.
Pour Sabine et Laetitia, pour Julie et Mélissa, pour toutes celles et ceux qui sont morts et celles et ceux qui y survivent, et leurs parents, j'accuse la société, la justice, de se voiler la face devant une réalité existante depuis longtemps. Que l'on protège les prostituées qui libèrent les hommes de leurs fantasmes, cela me semble nécessaire. Par contre, toute atteinte à l'intégrité du monde de l'enfant par la perversion sexuelle des adultes doit être pénalisée à sa juste mesure.
Le viol d'enfant doit être plus gravement puni qu'un simple crime. Et je suis, en ce cas, pour la peine capitale. S'il y a récidive ou risque de récidive.
Car un enfant violé est un être mort à la pureté! Que l'homme vicieux, quel qu'il soit, riche, pauvre, noble ou roturier, sache que cela est un crime contre l'humanité.

Christian Lambert, de Belgrade
Plus tard, lorsque je fréquentai des cours de droit civil, j'appris que nous étions tous égaux devant la loi; aujourd'hui, quelle n'est pas ma surprise de constater que nous ne sommes pas tous égaux devant cette Loi ! De fait, les pédophiles ne sont pas considérés comme les autres délinquants; l'actualité le démontre à souhait; seraient-ils, avec d'autres (ir-)responsables, derrière la loi ?
Leurs crimes ne sont-ils pas aussi répréhensibles - ou plus - que ceux commis par les tueurs de transporteurs de fonds ?
Je voudrais adresser mes félicitations à l'actuel ministre de la Justice, M. De Clerck, qui a eu le courage et l'humilité de se rendre sur le terrain: que ce soit pour solliciter l'expérience des parents des jeunes disparues ou pour offrir son appui aux instances chargées des recherches actuelles. N'est-ce pas là, d'ailleurs, le devoir d'un élu ?
Monsieur le Ministre, ne me faites pas regretter ces éloges ! Améliorer une mauvaise loi ne fait que rendre celle-ci moins mauvaise, donc tout aussi contournable...

François Gambien, de Bruxelles:
Vous étiez deux amies, Julie et Mélissa. Sur l'esquif fragile de votre enfance, au travers d'une mer orageuse de neuf mois, voulu par un infâme individu, le cours de votre vie est déjà parvenu.
Alors que vous n'aviez pas encore largué les amarres, à ce port commun où l'on va rendre un compte sévère, de toutes oeuvres, mauvaises ou bonnes. Et pourtant, vous étiez jeunes, gaies, libres, pures.
Et vos petits corps meurtris par d'innommables souillures, à cause d'une justice trop laxiste, vous avez péri. Comme des anges que vous étiez. Allez vous asseoir parmi les Dieux. Dans le Soleil qui inonde le ciel. Julie et Mélissa, jamais nous ne vous oublierons.

Philippe Deitz, de Liège:
« Qui a l'outrecuidance de prétendre que les assassins de Julie et Mélissa, de Marc et Corinne et le couple anglais sanguinaire méritent d'être « récupérés » ?
Tout n'est pas pardonnable... Cette aberration vient du syndrome de la sacro-sainte réinsertion sociale dont devrait bénéficier chaque individu même avant d'avoir purgé sa peine...
En tant que citoyen libre, fils et petit-fils de magistrat (mon grand-père fut assassiné en plein Palais de Justice en 1923) ; seul cas, avec l'assassinat de l'avocat Henry, dans les annales judiciaires liégeoises), j'estime que la Justice, sous prétexte d'impartialité, doit cesser de s'enliser dans le LAXISME. Après avoir pleuré, le peuple devra « vivre » sa démocratie et n'accorder sa confiance qu'à ceux qui feront réellement changer les choses; les lois et les hommes ne devant jamais être immuables en démocratie... »
Roland Beckana, de Bruxelles:
Force est de constater que dans le malheur, la Belgique peut être fière de ce qu'elle est malgré toutes les critiques qui peuvent être faites à ces dirigeants. La solidarité n'est pas un vain mot et les différences linguistiques de notre pays ne sont pas le problème du peuple Belge, car ici les deux communautés sont touchées par un même désarroi».

Fabienne De Hertogh, de Braine-l'Alleud
«J'ai vingt-huit ans et suis moi-même maman de deux petites filles de 5 et 2 ans. Il est tout de même malheureux que ce soit à cause de la loi Lejeune que cet odieux personnage ait pu bénéficier d'une mise en liberté conditionnelle pour aller enllever et laisser mourir, e.a., une petite Ville qui, ironie du sort, portait le même nom que ladite Loi. Je sais bien que les prisons sont surpeuplées mais je crois aussi que le contribuable préférerait qu'on construise des prisons supplémentaires et mieux adaptées que de vivre dans la crainte perpétuelle de subir le même drame que les parents de Julie et Mélissa. Encore une fois, on revient au nerf de la guerre: l'argent.
Par ailleurs, je m'indigne que notre Premier ministre, Jean-Luc Dehaene, qui sait prendre l'avion pour aller voir un match de foot de son équipe favorite, ne se soit pas donné la peine de se déplacer pour offrir son soutien aux enquêteurs et à la famille des victimes.

M. et Mme Detiège, de Hever:
Je suis mère de S enfants et grand-mère de 10 petits-enfants dans les âges de Julie et Mélissa.
Que l'on prenne des mesures afin que de tels démons ne puissent plus nuire à nos enfants.
Quant à leur faire un procès, cela coûte très cher à la population, et avec le gouvernement, cela ne sert à rien puisque messieurs les ministres les gracient quand même après trois ans.

M. B. De Coen, de Bruxelles
« Si notre justice devient une justice à l'italienne alors les gens se tourneront vers des mafias pour se protéger. »

Cindy Melen, de Lambermont:
«Je n'ai que 12 ans et déjà j'ai peur. Peur de vivre dans une société remplie de méchancetés et d'horreurs. Si vous ne pouvez nous protéger, à qui faut-il donc nous adresser? »

Charles Joris, de Stembert:
« Monsieur Wathelet, comment avez-vous vécu ces jours-ci? Comment avez-vous vécu ce jeudi 22 août 1996 ? Peut-être, vous qui êtes chrétien, Dieu vous pardonnera-t-il ? Il a repris à lui, à l'amour, à la vie, ces deux petits anges. »

J.-M. Léonard, de Dolhain:
« Même après 30 ans de peine incompressible, les Français reconnaissent que ces individus récidivent aussitôt sortis de prison. »
«Je suis maman d'une jeune fille de presque 16 ans. Je me demande quand les autorités prendront conscience des dangers qui guettent tous les enfants. Avec ces lois ridicules, les autorités nous retirent le devoir de protéger nos enfants. Nos enfants ne sont pas prioritaires pour les autorités. Tout doit changer pour que de telles horreurs ne se reproduisent plus jamais.

Mme Denis Mady, de Stembert
Il est des plaies qui ne cicatrisent jamais, le temps qui passe atténue mais n'efface pas une douleur aussi intense. Mélissa et Julie, vous qui êtes maintenant réunies dans l'éternité d'un monde meilleur, c'est à votre tour de veiller sur vos chers parents afin qu'ils trouvent le courage pour supporter le vide atroce que vous avez laissé.


Leïla Saidi M'rabet, de Verviers
J'espère de tout cœur que Dieu entendra les cris et les douleurs de chacun et le fera souffrir comme il a fait souffrir ces deux petites filles sans défense.

S. Fourneau, de Deurne
En peu de mots, tant ma tristesse est grande au souvenir du martyre des petites Julie et Mélissa, je voudrais vous demander de bien vouloir publier un article pour prier les personnes, souvent des officiels, parlant de l'affaire Dutroux, de ne pas honorer ce monstre et ses complices du nom de Monsieur pourquoi pas, alors, ce « cher Monsieur Dutroux » !! J'en remercie messieurs les rédacteurs.

Mme Jeuniaux, de Liège
Après le temps de la stupeur et des larmes, voici venu le temps de la colère. Et j'espère que la presse la soutiendra, je veux dire, n'entrera pas dans le jeu de l'indulgence ! Je ne veux plus entendre parler des soins que l'on veut administrer à ces monstres pour les réinsérer dans la société. C'est choquant et indécent pour les deux petites martyres.

Jean-Pierre Schopges, de Seraing:
«J'ai écouté l'émission spéciale de la RTBF Liège sur les soins à donner aux pédophiles. Outré par ce seul leitmotiv et le sens que cela prenait, de rage j'ai arraché la prise. On fait passer ces gens-là comme malades ou victimes. Cela frise l'indécence. Mais arrêtez donc de les excuser.

Bruno Wathelet, d'Overijse
Que faire maintenant pour dégoûter à jamais ces déséquilibrés (qui ne sont malheureusement pas les seuls en notre pays) à pratiquer ce genre de trafic. A condition que cela soit fait intégralement et sans protéger qui que ce soit, il suffirait de publier les noms et adresses de tous ceux qui étaient les clients de ces monstres qui ont tué ces deux petits anges: Julie et Mélissa.

M. Noël, un grand-papa et arrière-grand-papa, de Seraing:
J'ai entendu des bambins de mon quartier dire « mais je suis petit, moi aussi j'ai fort peur. Il faut les tuer! Oh oui! Sinon ils vont nous prendre aussi ! »
Alors on va bouger en mémoire de deux petits anges.

Robert Goossens, de Bierges
«Je rends hommage à toutes les familles des disparues, aux enfants maltraités ou abusés, parce que je me sens responsable comme chaque citoyen de ne pas avoir réveillé nos dirigeants que nous avons élus hier.

Monique Dalem, de Liège
Quand tout un peuple, quelle que soit sa langue, ses convictions politiques ou religieuses, demande des peines incompressibles pour les délits et crimes sexuels perpétrés plus particulièrement sur des enfants, on se demande pourquoi il y a encore un débat parlementaire. Cette loi devrait être votée immédiatement et à l'unanimité. Nos parlementaires ne sont ils pas censés représenter le peuple... Quelle mascarade ! Si nos dirigeants sont incapables de prendre leurs responsabilités, qu'ils donnent au moins au peuple (qui siège aux assises) la possibilité de condamner des monstres comme Dutroux à 300 ans de prison. Ainsi, malgré la loi Lejeune, nous serons certains qu'ils ne sortiront plus.
Aujourd'hui, et à cause de ceux qui nous dirigent, j'ai honte d'être Belge.




Mariette Remy, de Visé
Il faut que des lois changent pour que des enfants ne soient plus salis, blessés, mutilés, entraînés dans la mort par des monstres du genre de Dutroux et consorts, pour qu'on ne libère plus aussi facilement des auteurs de pédophilie surtout.

Paul Chaslin, de St-Nicolas
Nos gouvernants devraient savoir qu'une démocratie n'est viable qu'à la condition de faire régner l'odre et la discipline ! Pour ce faire, la Justice doit être irréprochable.

Jules Juilleaume, d'Angleur
« Je pense aussi à tous ces policiers, magistrats et gendarmes qui doivent eux aussi être écoeurés par Dutroux et qui, malgré tout, sont obligés de le protéger. »

Natanaele Rosato, de Grâce-Hollogne:
Messieurs,qui faites les lois, qui jugez, qui les défendez, et qui signez leurs sorties! Vous dites que les prisons sont sur peuplées, d'accord; pourquoi libérer d'abord les individus les plus dangereux, pourquoi tant de complaisance envers ces perfides ? Laissez plutôt ceux-là purger leur crime, et favorisez la libération des individus qui ne sont pas dangereux et qui n'ont pas atteint à la dignité des enfants. »

Détenus de Verviers
Nous sommes détenus et nous vivons « leur détention » de l'intérieur. Nous confirmons les dires de Pierre Chomé, avocat et assistant en droit pénal à l'ULB, effectivement « ils » sont des détenus modèles auxquels les surveillants accordent toute leur confiance.
Nous tenons à préciser sans nous mettre au dessus du lot (nous avons enfreint certaines règles et nous sommes ici pour en payer la dette) que l'obtention de ces remises en liberté par le biais de la loi Lejeune (conditionnelle) est tout à fait arbitraire et bénéfique aux auteurs de ces crimes sexuels. A savoir une bonne conduite et une discrétion totale... Qui mieux qu'un pédophile peut vivre dans le mensonge, l'hypocrisie et la discrétion ? « Qualités requises » pour séduire (tromper) nos enfants et la Justice...
Nous constatons que les conditions de vie interne ne sont pas les mêmes pour ces « dociles » détenus que sont les pédophiles considérés par le système carcéral, la direction, les services sociaux, le médecin qui tous émettent un avis favorable à l'obtention de tous avantages... Jamais la moindre contrainte, jamais de régime haute sécurité n'étant pas « dangereux » pour le système (et les enfants dans tout cela ?), jamais de rapport d'information néfaste au passage devant la commission établie pour cette fameuse « conditionnelle »...
Un détenu, qui de l'avis de tous membres de toutes prisons, est charmant, docile, et pourrait faire leur ordinaire... En clair il nous est souvent dit, jeté à la figure par des membres du personnel: « Si nous n'avions qu'eux, nous serions bien plus tranquilles»...
Nous ne cherchons pas à salir qui que ce soit mais à expliquer combien ces « criminels » sont... gentils... ici (trompant tous et chacun sur leur véritable personnalité) ! De toute évidence suivant les dires des spécialistes éminents, ces criminels ne sont pas soumis à leurs démoniaques envies... à savoir nos enfants...

Hubert Vaes, de Grâce-Hollogne:
Monsieur Russo ! Je suis de tout coeur avec vous et vos objectifs. Le peuple ne doit pas oublier, ainsi que les médias, car vous vous attaquez à la haute bourgeoisie.

Philippe Pauwels, de Bruxelles
Mes plus sincères condoléances aux parents de Julie et Mélissa, et je leur apporte tout mon soutien dans ces moments très pénibles qu'ils ont à subir.

Léon Joostens, de Blankenberge
« Mon coeur saigne à la pensée qu'un être dit humain ait détruit deux être innocents par la faim. S'il y a une justice, ce dont je doute, à ces pédophiles de malheur, on leur ferait suivre le même traitement. Mais comme la justice de notre pays est trop faible, on parle encore de les soigner, afin qu'ils puissent recommencer plus tard.

Marcel Ricart, de Liège
André Cools: « Si on me laisse faire ». Les tueurs du Brabant wallon : « Si on me laisse faire ». Julie et Mélissa : « Si on me laisse faire ». Dutroux: « Si on me laisse faire ». A la tête du cortège de soutien à Julie et Mélissa à Verviers, on pouvait voir « PLUS JAMAIS ÇA ».
A la tête du cortège de la justice, on inscrira: « SI ON ME LAISSE FAIRE ».

Mme Léonard Grandry, de Romsée - Fléron
« Que le nom de ces deux petits anges soit gravé dans la mémoire de toute la Belgique, car ce sont deux saintes. »

Odette Van Rechem, d'Ougrée:
«Je suis grand-mère d'une petite fille de 9 ans, elle est chaque jour avec moi, sa maman travaille. J'habite un endroit tranquille, un grand square entouré de maisons, une grande pelouse arborée où les enfants du quartier jouaient, roulaient en vélo en toute sécurité.
Ces enfants, dont ma petite-fille, étaient heureux, et de ma fenêtre j'étais heureuse de les voir s'amuser.
Et soudain, depuis 14 mois, le coeur du square s'est arrêté; plus de rires d'enfants, le silence total, les enfants restent chez eux, les mamans et mamys sont terrorisées par les événements qui se suivent, ne sachant pas où se trouvent ces monstres qui enlèvent les enfants.
C'est après 14 mois que l'on a su la vérité alors qu'il y avait moyen de la connaître plus tôt et d'éviter la mort et le calvaire des parents. Et ce qui inspire encore ce calvaire et cette peur dans les foyers, c'est que ces monstres sortent de prison et recommencent leurs méfaits. Comment vivre cela, toujours dire aux enfants: ne sortez pas, n'allez surtout pas dans la rue; les enfants se sentent frustrés de passer de pareilles vacances.

S. Fabry, de Liège
Non seulement nous vivons dans l'insécurité totale, mais a présent c'est à nos enfants, ce que nous avons de plus précieux, que d'ignobles individus s'attaquent. Mais pourquoi s'émouvoir puisque « la justice » veille sur nous. »

Michel Wagneur, de Racour
«Je pense que le drame vécu par les parents de Julie et Mélissa, s'il n'a pu être évité, devrait constituer un avertissement pour tous les électeurs que nous sommes et qui avons permis qu'une telle monstruosité soit possible en mettant au pouvoir des personnages qui pourraient cautionner, par un certain laxisme, de tels agissements. J'espère, comme l'a déclaré le procureur Bourlet, que l'enquête pourra aller jusqu'au bout et que TOUTES LES PERSONNES VISIBLES sur les nombreuses cassettes seront arrêtées et condamnées. »

Stéphanie Nowak, de Grâce-Hollogne
«Julie et Mélissa: Le ciel où scintillent les étoiles par milliers vient d'accueillir deux petits anges tant aimés. Et jamais nous ne pourrons les oublier. Maintenant qu'elles reposent dans l'éternité.

Léon Bellardini, de Wandre
«Je lis dans vos éditions la saisie de 300 voire 400 cassettes pédophiles et je lis d'autre part que ces cassettes font ou vont faire l'objet d'un examen approfondi afin d'identifier les (acteurs), disons, monstres. Ne serait-il pas plus simple de tirer des gros plans de leurs visages et de les passer sur les chaînes de télé.

Sabine Biazot, de Jemeppe
Une place des Martyrs Julie et Métissa ! ? Une école Julie et Mélissa!? Pour que personne n'oublie..: Pour que nos enfants sachent... D'accord ! Mais que leur dirons-nous quand ils nous demanderont ce qui est arrivé à leur assassin ?
Qu'il regarde la TV, est nourri et soigné... Bref qu'il vit et coule des jours paisibles dans une prison, à nos frais ! ! !

J. Dewilde, de Liège
Que pourrais-je encore ajouter? J'ai déjà vu beaucoup de choses en Belgique, mais ce qui vient de se passer, quelle horreur! Que le calvaire de ces deux petits anges ne soit pas oublié; pas de pardon ni de psychologue pour ces monstres.

J. Crémers, de Liège
« Que tous les enfants soient vengés, que tous les coupables soient châtiés, seulement alors, nous pourrons encore y croire, à cette Belgique qui est notre patrie.

Une mamy de Seraing:
Deux petites âmes ont gémi, deux petits coeurs ont saigné, deux petites- voix ont appelé. Puissent ces gémissements, ces petits visages apeurés hanter toute la vie les nuits de ceux qui n'ont pas bougé!»

Daniel Van Alken, de Neupré
« A deux reprises, en deux ans exactement, le peuple belge s'est exprimé fermement mais avec une volonté nouvelle. La première fois à la mort du roi Baudouin et la seconde devant l'horreur du sort de Julie et Mélissa. Par deux fois la masse silencieuse a su exprimer, dans un calme et une unité magnifique, sa voix. Mesdames et Messieurs les élus, attention!! Ne soyez pas sourds.

J. Lens, de Liège
On dit qu'un pédophile est un malade. Je crie NON. C'est un être pervers qui ne sait pas dominer ses instincts bestiaux.

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