Le bon Dieu est il sourd ?(CinéTéléRevue' jeudi 29 août 1996 p12'14)
Le bon Dieu est il sourd ?
« Ciné Télé Revue » du jeudi 29 août 1996 page 12 et 14
Et les prières où sont elles allées ?
« Ciné Télé Revue » du jeudi 29 août 1996 page 12 et 14
Et les prières où sont elles allées ?
Et les bougies qu'on a fait brûler, ça a servi à quoi ?
Le bon dieu est il sourd ? Non, ce n'est pas blasphémé que de parler ainsi. Ce n'est pas blasphémé que de laisser exploser notre douleur, notre sincérité... »
Le prêtre-ouvrier Gaston Schoonbroodt n'a pas mâché ses mots pour critiquer les carences de l'enquête et crier sa révolte. Jamais encore un homme d'Eglise c'était allé aussi loin, proférant un discours inhabituel dans la maison du Seigneur.
Tremblant d'émotion, mouchoir en main, l'ecclésiastique interrogea, plus incisif encore : « Mais quand les décideurs tiendront-ils compte du coeur des gens ? »
Parce qu'ils ont élevé leurs enfants dans la foi catholique, les parents de Julie et de Melissa ont voulu associer toute la population à l'ultime adieu à leurs filles.
Parce qu'ils ont élevé leurs enfants dans la foi catholique, les parents de Julie et de Melissa ont voulu associer toute la population à l'ultime adieu à leurs filles.
La cérémonie n'était ni une messe ni une absoute, mais plutôt un lieu de rencontre ouvert à tous, croyants ou non. « Que tout le monde se sente accueilli quelle que soit la route sur laquelle chemine la souffrance », précisa d'ailleurs l'abbé Schoonbroodt, ami des familles des deux petites filles tragiquement disparues.
Se tournant vers les parents de Julie et de Mélissa, il serra le poing pour leur montrer de tenir bon, comme il le fera lui-même.
Et tout comme l'a fait Gabriel Ringlet, homme d'Église et vice-recteur de I'UCL, bousculant lui aussi les préjugés et réveillant les consciences : « Qui touche aux plus petits des miens mérite qu'on l'attache à une meule et qu'on le jette à la mer », cita-t-il. « Ce texte est très dur et il est pourtant dans l'Évangile. »
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Légende photo (Haut gauche) :
Un an, jour pour jour, après la disparition de sa fille, Mme Marchal, la maman d'An, enlevée avec Eefje Lambrechts à Ostende le 22 août 1995, dépose un baiser sur les cercueils de Julie et de Mélissa.
Quelques minutes plus tôt, à l'entrée de la basilique Saint-Martin, elle a eu ces mots pathétiques J'espère simplement qu'An et Eefje ont vu Julie et Mélissa et qu'elles leur ont dit que leurs parents les aimaient.
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Légende photo de droite :
Quand Gino Russo et Jean Denis Lejeune tombent dans les bras l’un de l’autre, c’est le cœur de tous les papas qu se déchire
Se tournant vers les parents de Julie et de Mélissa, il serra le poing pour leur montrer de tenir bon, comme il le fera lui-même.
Et tout comme l'a fait Gabriel Ringlet, homme d'Église et vice-recteur de I'UCL, bousculant lui aussi les préjugés et réveillant les consciences : « Qui touche aux plus petits des miens mérite qu'on l'attache à une meule et qu'on le jette à la mer », cita-t-il. « Ce texte est très dur et il est pourtant dans l'Évangile. »
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Légende photo (Haut gauche) :
Un an, jour pour jour, après la disparition de sa fille, Mme Marchal, la maman d'An, enlevée avec Eefje Lambrechts à Ostende le 22 août 1995, dépose un baiser sur les cercueils de Julie et de Mélissa.
Quelques minutes plus tôt, à l'entrée de la basilique Saint-Martin, elle a eu ces mots pathétiques J'espère simplement qu'An et Eefje ont vu Julie et Mélissa et qu'elles leur ont dit que leurs parents les aimaient.
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Légende photo de droite :
Quand Gino Russo et Jean Denis Lejeune tombent dans les bras l’un de l’autre, c’est le cœur de tous les papas qu se déchire
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