Suite de Veut on stopper net la déferlante judiciaire ?
Suite de Veut on stopper net la déferlante judiciaire ?
Dans ce climat de mensonge généralisé, il faut prendre au sérieux les déclarations du député Écolo, Vincent Decroly. Sur les ondes de RTL-TVI, il a déclaré que des témoins avaient menti devant la commission d'enquête et que cela fait actuellement l'objet d'enquêtes en Justice.
Le député Ecolo a évoqué, sans autre précision, « les témoignages contradictoires de deux membres de services de police ». Il ne faut pas être grand devin pour affirmer qu'il s'agit plus que certainement de membres de la police judiciaire.
Et il n'y a pas que la gendarmerie de Charleroi et
Au moment du contrôle des papiers, l'un des enfants, une fillette de 12 ans, a dit, en français, aux policiers: « Ce n'est pas mon père ». Devant la mine terrorisée des autres enfants, les policiers ont interrogé cet homme de 51 ans. Il était en possession d'un passeport belge grossièrement falsifié, volé en Belgique il y a quelques mois. Dans ses bagages, les policiers ont découvert un carnet rempli d'adresses et de numéros de téléphone italiens, français, allemands et belges.
- Mais, toujours en fouillant ses valises, la police italienne a découvert des photos de centaines d'enfants asiatiques âgés de 8 à 14 ans. Ce qui laisse supposer que cet individu pourrait alimenter en jeunes enfants les réseaux pédophiles européens.
Du coup, le quotidien italien
lien entre ce marchand d'enfants et l'affaire Dutroux, en Belgique.
Affirmation prématurée ou non, il est vrai qu'il sera intéressant, pour la justice belge, de pouvoir consulter ce répertoire d'adresses.
Comme elle devrait pouvoir entrer en possession des adresses belges figurant dans le fichier informatique saisi chez un pédophile polonais, responsable d'un véritable réseau, arrêté à Varsovie la semaine dernière.
S.I.
Evidemment, cela se faisait contre monnaie sonnante et trébuchante. Des proxénètes auraient profité de l’indulgence de ce magistrat peu intègre.
- Depuis 1995, le conseiller de la cour d’appel de Bruxelles, M. Mahieu, enquête sur cette affaire de corruption. Il a ainsi fait procéder à 35 perquisitions, dont une au palais de justice de Gand où sévissait Jan Beirens. C’est un avocat de Knokke, Me Piet Cnudde, qu’il fallait contacter pour s’assurer la clémence du juge Beirens, réputé l’un des plus sévères de tout le nord de
En même temps que le conseiller et l’avocat, le magistrat instructeur a placé sous mandat d’arrêt Francine Van Assel, la patronne du Caddie, un restaurant chic du Zoute. Cette ancienne mère maquerelle, condamnée à 5 ans de prison pour trafic de drogue, avait été acquittée, ensuite, par... la cour d’appel de Gand.
Son établissement était fréquenté assidûment par le conseiller Beirens et l’avocat Cnuppe.
Enfin, le fils de la patronne du Caddie, Yves Van der Waarden, a également été arrêté. Son nom était déjà apparu dans l’affaire de l’assassinat du vétérinaire Van Noppen. Il était soupçonné d’en être l’un des organisateurs mais avait fini par être blanchi.
Le palais de justice de Gand n’a pas été le seul du pays à recevoir la visite d’enquêteurs fort curieux.
A Liège, c’est le bureau du premier avocat général Franz-Jozef Schmitz qui a été perquisitionné dans le cadre de l’enquête sur les faits de corruption qui lui est reproché.
Les gendarmes ont également perquisitionné le domicile privé du magistrat liégeois, à Eupen, où des documents ont été emportés.
- La cour d’appel de Mons n’a pas échappé à la déferlante judiciaire.
La presse flamande a, en effet, accusé le procureur général, Georges Demanet, et le procureur du Roi de Tournai, Guy Poncelet, d’avoir couvert, pendant deux ans, leur collègue, la substitute Béatrice Annick, inculpée en 1995 dans un trafic de drogue.
MM. Demanet et Poncelet sont soupçonnés d’avoir été au courant de cette affaire dès 1993 et de ne pas avoir transmis l’information. « Dans le climat actuel, je m’attendais à tout, a déclaré, en substance, le procureur Poncelet (dont le fils, inspecteur à
ANNE THILY AU CENTRE DE
Rappelons que celui-ci est accusé de tous les maux de la terre et notamment de pédophilie, de fraude fiscale et de meurtre. Bref, la totale, avec un dossier monté sur base de soupçons plutôt que de preuves formelles. Soupçons alimentés par les journalistes qui ont « révélé » l’affaire dans un ensemble médiatico-liégeois assez touchant.
Tout le monde (télés, radios et quotidiens) y allant, en même temps, de son scoop en jurant, la main sur le cœur, que tout cela s’était fait sans concertation aucune.
- Mais revenons à la rumeur qui galopait plus vite que la marée montante au Mont Saint-Michel.
« On » annonçait désormais que les enquêteurs, en perquisitionnant chez une journaliste, deux semaines auparavant, avaient mis la main sur des enregistrements de conversations entre cette personne et Anne Thily, qui lui dévoilait tous les dessous du dossier de
Bref, c’était la fin pour la pouliche des Happart Brothers. Sauf que, tout cela était entièrement faux
- On aurait voulu faire capoter une série de perquisitions, prévues, dans le cadre de la plainte de
S.I.
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