Une école à caractère familial
Elles sont assises l'une à coté de l'autre à gauche près de la maîtresse
Dans le même article :
Une école à caractère très familial
LA MEUSE mardi 27 juin 1995 page 9
Lundi, sur le coup de midi, école communale de Crotteux (Grâce-Hollogne). Nous sommes tout près de Liège, mais c'est une véritable école de village. Elle accueille une septantaine d'enfants: un merveilleux soleil, les gosses qui prennent le repas à l'école ont fini de manger et jouent dans la cour, sous la surveillance de Mme Francine Geuens. Ils courent, ils crient...
Une école à caractère très familial
LA MEUSE mardi 27 juin 1995 page 9
Lundi, sur le coup de midi, école communale de Crotteux (Grâce-Hollogne). Nous sommes tout près de Liège, mais c'est une véritable école de village. Elle accueille une septantaine d'enfants: un merveilleux soleil, les gosses qui prennent le repas à l'école ont fini de manger et jouent dans la cour, sous la surveillance de Mme Francine Geuens. Ils courent, ils crient...
Toutefois, ce lundi n'est pas un jour comme les autres.
Dès qu'ils aperçoivent les journalistes, les p'tits bouts abandonnent leurs jeux et s'approchent.
On les sent préoccupés; dans les regards, plein de questions, l'attente d'une bonne nouvelle.
Ces dames et messieurs avec des appareils photographiques et des papiers à la main savent p't-être quelque chose de neuf ?
Très vite, ils comprennent qu'on ne leur apprendra rien de nouveau... Alors ils nous informent, ça servira, on ne sait jamais... Une s'appelle Métissa, M'sieur. L'autre, c'est Julie. C'est des amies.
Au rez-de-chaussée, première porte à droite, c'est la classe des 3° et 4° primaires.
Quelques gosses se précipitent spontanément vers le troisième banc de la première rangée. Là, c'est la place de Mélissa, à côté, c'est celle de Julie.
Mélissa et Julie viennent juste de terminer leur troisième primaire, dans la classe de Mm, Cucci. Mélissa a réalisé le maximum quasi partout; Julie a rencontré quelques problèmes, mais rien de dramatique.
« Fin de la semaine, je l'avais sermonnée comme je l'avais déjà fait à plusieurs reprises pendant l'année scolaire», nous dit sa maman.
La maman de Mélissa enchaîne: « N'allez surtout pas croire que Julie était traumatisée! Elle en a parlé très librement samedi après-midi avec moi; Julie en discutait fort paisiblement... »
Ces dames et messieurs avec des appareils photographiques et des papiers à la main savent p't-être quelque chose de neuf ?
Très vite, ils comprennent qu'on ne leur apprendra rien de nouveau... Alors ils nous informent, ça servira, on ne sait jamais... Une s'appelle Métissa, M'sieur. L'autre, c'est Julie. C'est des amies.
Au rez-de-chaussée, première porte à droite, c'est la classe des 3° et 4° primaires.
Quelques gosses se précipitent spontanément vers le troisième banc de la première rangée. Là, c'est la place de Mélissa, à côté, c'est celle de Julie.
Mélissa et Julie viennent juste de terminer leur troisième primaire, dans la classe de Mm, Cucci. Mélissa a réalisé le maximum quasi partout; Julie a rencontré quelques problèmes, mais rien de dramatique.
« Fin de la semaine, je l'avais sermonnée comme je l'avais déjà fait à plusieurs reprises pendant l'année scolaire», nous dit sa maman.
La maman de Mélissa enchaîne: « N'allez surtout pas croire que Julie était traumatisée! Elle en a parlé très librement samedi après-midi avec moi; Julie en discutait fort paisiblement... »
Ceci étant précisé pour immédiatement couper court à l'idée de la fugue suite à un mauvais résultat scolaire.
Mélissa et Julie prenaient le repas de midi à l'école.
Mélissa et Julie prenaient le repas de midi à l'école.
Mme Geuens, chargée de la garderie, connaît bien les deux gamines: «Mélissa et Julie' sont deux amies inséparables, mais j'ai presque difficile de dire autre chose à leur sujet tant elles sont charmantes. Avec elles, jamais le moindre problème! Ce qui arrive est incompréhensible! »
Les deux gamines préparaient une petite chorégraphie qu'elles devaient interpréter en play-back, ce mardi, à l'occasion de la remise des prix. «SI aucune nouvelle heureuse n'intervient d'ici là, la fête sera annulée», précise Mme Geuens, avant d'ajouter: « Ici, c'est une école à caractère très familial; un tel événement perturbe terriblement tout le monde. »
Les deux gamines préparaient une petite chorégraphie qu'elles devaient interpréter en play-back, ce mardi, à l'occasion de la remise des prix. «SI aucune nouvelle heureuse n'intervient d'ici là, la fête sera annulée», précise Mme Geuens, avant d'ajouter: « Ici, c'est une école à caractère très familial; un tel événement perturbe terriblement tout le monde. »
D'ailleurs, dès l'annonce de la double disparition, le personnel de l'établissement s'est mobilisé. Certains ont participé aux battues, d'autres se sont chargés de la distribution des avis de disparition dans les Ardennes, dans les régions de La Roche et Durbuy notamment.
Rob.
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